Ouvrages

1. Bianco da Siena, Serventesi inediti, éd. E. Arioli, Pisa, ETS, 2012, 177 p.

Bianco da Siena (1350-1399) est l’auteur de nombreux poèmes mystiques qui eurent une grande diffusion au Moyen Âge. Cette édition critique présente onze poèmes dans la forme métrique du serventese caudato, encore inédits, conservés dans un manuscrit de Parme (Biblioteca Palatina, Pal. 205). Ils sont accompagnés d’un commentaire qui éclaire en détail le sens du texte et qui en explicite les sources scripturaires, patristiques et théologiques. L’introduction examine les questions d’attribution et les aspects linguistiques, métriques et stylistiques. Dans ces poèmes, la terreur de la damnation et le regret pour les péchés commis coexistent avec l’exaltation de la gloire du paradis et avec l’élan d’amour vers Dieu. Le langage mystique latin se fond avec la langue du quotidien, entre humilité et extase. 

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2. Ségurant ou le Chevalier au Dragon : roman arthurien inédit (XIIIe-XVe siècles), Histoire littéraire de la France, t. 45, Paris, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2016, 194 p. 

Dans ce nouveau volume de la collection pluriséculaire de l’AIBL est présentée une véritable découverte littéraire : la reconstitution d’un roman arthurien contant les aventures de Ségurant le Brun, dit le Chevalier au Dragon, qui se distingue par ses exploits à la cour du roi Arthur, se lance à la poursuite d’un dragon et traverse de nombreuses aventures. Sans doute composée en Italie du Nord au XIIIe siècle, cette œuvre inédite, démembrée par des compilateurs et aujourd’hui perdue, n’était connue à ce jour que par des fragments dispersés ; le travail de recherche de ces bribes et de rétablissement du texte accompli par M. Emanuele Arioli est comparable à l’entreprise fameuse de Joseph Bédier, de l’Académie française, renouvelant en 1900 le roman de Tristan et Yseut.

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3. Ségurant ou le Chevalier au Dragon : version cardinale (tome 1), éd. E. Arioli, Paris, Champion (« Classiques français du Moyen Âge »), 2019, 402 p.

Grand ensemble narratif oublié, Ségurant ou le Chevalier au Dragon est demeuré jusqu’à nos jours enseveli dans les manuscrits. Ce premier volume est consacré à la « version cardinale », la plus ample et la plus ancienne : rédigée en langue française et en prose, elle a probablement vu le jour en Italie du Nord entre 1240 et 1273 environ. Le lecteur y découvrira les premières aventures de Ségurant le Brun. Adoubé sur l’Île Non Sachant, ce jeune et brillant chevalier part à l’aventure et se distingue au tournoi de Winchester, que le roi Arthur organise en son honneur. Mais, victime d’un ensorcellement, il est contraint à poursuivre un dragon illusoire qu’il ne parviendra pas à tuer : seul le Graal pourrait le sauver.

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4. Ségurant ou le Chevalier au Dragon : versions complémentaires et alternatives (tome 2), éd. E. Arioli, Paris, Champion (« Classiques français du Moyen Âge »), 2019, 289 p. 

Au terme de la « version cardinale » de Ségurant, publiée dans le premier volume, le héros est encore à la recherche de son dragon illusoire. Cette intrigue inaboutie et le mystère entourant son dénouement ont conduit les continuateurs à s’emparer de l’histoire de Ségurant pour lui prêter d’autres exploits. La trame a été prolongée et réécrite du XIIIe au XVe siècle. Dans les « versions complémentaires », le lecteur suivra la quête du dragon jusqu’à voir le héros vaincre les meilleurs chevaliers de la Table Ronde, partir pour la croisade et être couronné roi en Orient. Les « versions alternatives » offrent deux « vies parallèles » à Ségurant : réussira-t-il à triompher du dragon ?

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5. Ségurant ou le Chevalier au Dragon : étude d’un roman arthurien retrouvé (XIIIe-XVe siècles), Paris, Champion (« Nouvelle Bibliothèque du Moyen Âge), 2019, 536 p. 

Dispersé dans un grand nombre de manuscrits et de fragments, Ségurant ou le Chevalier au Dragon est demeuré inconnu jusqu’à nos jours. Sa plus ancienne version a sans doute été composée en Italie, en français, entre 1240 et 1279 ; ses prolongements et ses réécritures s’échelonnent jusqu’au XVe siècle. Son protagoniste, Ségurant, nouveau héros à la cour du roi Arthur, se lance à la poursuite d’un dragon illusoire avant de disparaître de la mémoire littéraire. La présente étude expose la reconstitution philologique de cet ensemble narratif oublié à partir de l’étude détaillée de tous les manuscrits qui le conservent et en suggère une interprétation en l’inscrivant dans un arc chronologique allant des mythes scandinaves et germaniques jusqu’aux récits de chevalerie de la Renaissance de plusieurs pays européens.

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6Le Livre d’Yvain, éd. E. Arioli, Paris, Champion (« Classiques français du Moyen Âge »), 2019, 242 p.

Le Livre d’Yvain est un florilège arthurien qui est resté jusqu’à présent inédit. Il réunit sept épisodes emblématiques qui illustrent les prouesses d’Yvain, des quêteurs du Graal, de Palamède, de Gauvain, du Chevalier à la Cotte Maltaillée, de Tristan et de Lancelot. Cette série d’exploits héroïques s’ouvre par le seul fragment connu d’une mise en prose d’Yvain ou le Chevalier au Lion de Chrétien de Troyes. Composé en langue française, probablement en Italie à la fin du XIIIe siècle, Le Livre d’Yvain est actuellement conservé par un seul manuscrit, à la National Library of Wales.

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Ouvrage collectif à paraître

7. Marcel Proust, Cahier 7, éd. Julie André, Emanuele Arioli et Matthieu Vernet, Turnhout, Brépols (« Cahiers 1 à 75 de la Bibliothèque nationale de France »), 2 volumes (Fac-similé et édition critique), 2021.

8. E. Arioli et B. Friant-Kessler (éd.), Arthur transmédial : la légende du roi Arthur entre cinéma, séries, bande dessinée, musique et jeux, Paris, Hermann, à paraître en 2022 (https://arthurtrans.hypotheses.org).

Chapitre d’ouvrage

9. « Notre-Dame et ses contemporains », dans Notre-Dame des écrivains, Paris, Gallimard (« Folio Classique »), 2020, p. 23-49 et 463-471.

Notices, notes et traductions, du latin médiéval au français, de textes de Jean de Saint-Victor, Robert d’Auxerre, Vincent de Beauvais, Robert de Torigni, le chroniqueur d’Anchin, Césaire de Heisterbach, Pierre le Chantre, Guillaume Durand de Mende et Jean de Jandun.

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